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Création d’une chaufferie bois et d’un réseau de chaleur à vocation industrielle
Bois-énergieContexte
Avec le syndicat de traitement des déchets de son territoire (SMITRED), Guingamp Paimpol Agglomération souhaite structurer une filière de valorisation locale, pérenne et rentable des bois «en fin de vie» collectés notamment dans le cadre des filières REP. Parallèlement, la collectivité a identifié sur son territoire une zone industrielle, majoritairement composée d’industries agro-alimentaires ayant des besoins importants et croissants en chaleur.
Par ailleurs, la Ville de Guingamp dispose d’un patrimoine public conséquent (logements sociaux, centre hospitalier, établissements scolaires…) pour lequel la mise en œuvre d’un réseau de chaleur urbain pourrait s’avérer pertinente. Une unique chaufferie biomasse acceptant les déchets de bois pourrait de ce fait alimenter à la fois les industriels via un réseau vapeur et les équipements publics via un réseau eau chaude.
L’initiative de Guingamp Paimpol Agglomération est novatrice et ambitieuse, car elle allie :
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- la valorisation énergétique locale des déchets de bois,
- l’implantation de la chaufferie dans une zone industrielle, ce qui devrait permettre une meilleure acceptabilité du projet,
- la fourniture d’une énergie décarbonnée aux principaux consommateurs publics situés à proximité.
Objectifs
L’étude de faisabilité attendue est relativement classique dans son articulation, à savoir :
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- définition d’une situation de référence (technique et économique),
- dimensionnement du projet, analyse critique des capacités d’approvisionnement du territoire,
- dimensionnement et chiffrage du projet,
- analyse économique comparative et option de montage juridique et contractuel.
Les points d’attention spécifiques qui rendent ce projet particulièrement intéressant et innovant sont :
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- la nature du combustible : déchets de bois issus de la collecte des filières REP, ce qui implique des spécificités techniques et réglementaires à prendre en compte dans le chiffrage des investissements, des coûts d’exploitation ainsi que dans les démarches administratives et les délais associés ;
- le montage du projet associant une part prépondérante d’acteurs privés mais également des acteurs publics. Le positionnement de la collectivité et de son syndicat de traitement de déchets constitue la force du projet mais également une fragilité potentielle notamment dans la volonté (possibilité) d’assumer un risque de défaillance d’un des clients importants du projet.