Entretien de la forêt

« Terres occupant une superficie de plus de 0,5 hectare avec des arbres atteignant une hauteur supérieure à cinq mètres et un couvert arboré de plus de 10 %, ou avec des arbres capables d’atteindre ces seuils in situ. La définition exclut les terres à vocation agricole ou urbaine prédominante » (source – FAO).

La forêt française s’étend près de 16 millions d’ha, soit 28 % du territoire. Les forêts appartiennent à des propriétaires privés (70 % des superficies) ou sont soumises au régime forestier public (forêts de l’Etat ou des collectivités territoriales, 30 % des surfaces).

Plusieurs organismes interviennent dans la gestion des forêts privées : les syndicats de propriétaires forestiers et sylviculteurs (Forestiers privés de France), les coopératives forestières et les groupements forestiers, les centres régionaux de la propriété forestière (CRPF)…

La gestion de la forêt publique, domaniale ou communale, est assurée par l’Office National des Forêts (ONF). Les communes forestières sont pour leur part fédérées à l’échelon national (FNCOFOR).

La sylviculture et l’exploitation forestière correspondent à l’ensemble des opérations de plantation/régénération, éclaircies, coupe/abattage des peuplements à différents stades de leur cycle de vie, variables selon les essences et les modes de conduite.

L’exploitation et l’entretien de la forêt s’inscrivent désormais dans une perspective de « gestion durable ». Les éclaircies et les abattages en fin de vie génèrent des sous-produits ligneux dont l’un des débouchés est l’énergie.