Notion qui intègre, outre le rendement de combustion, les perturbations du fonctionnement de la chaudière liées aux phases de démarrage, de ralenti ou d’arrêt, les pertes de régulation, de distribution et d’émission.

 

Le rendement global d’exploitation prend en compte :

  • le rendement de la chaudière de 80 à 92 % (dans le cas d’une chaudière à condensation, il est possible de gagner 10 à 15 points supplémentaires);
  • le rendement de distribution de 92 à 98 % (hors réseaux de distribution d’énergie calorifique) qui correspond aux pertes des canalisations (enterrées, aériennes, en vide sanitaire ou en sous-sol) ;
  • le rendement de régulation de 94 à 96 % ;
  • le rendement d’émissions de 96 à 98 % dû essentiellement aux pertes des émetteurs en contact avec le sol et/ou avec les murs.

Sur des installations vétustes le rendement global d’exploitation est plutôt médiocre (< 60 %) contre 70 à 85 % pour des installations récentes, bien conçues et bien exploitées.