FAQ
Le terme « biomasse » désigne au sens large l’ensemble de la matière vivante. Depuis le premier choc pétrolier, ce concept s’applique aux produits organiques végétaux et animaux utilisés à des fins énergétiques ou agronomiques.
A l’origine, la photosynthèse : l’énergie solaire est stockée sous forme d’hydrates de carbone par les végétaux qui utilisent le gaz carbonique atmosphérique. L’homme utilise cette biomasse, ainsi que les animaux qui la consomment, sous la forme d’aliments, de fibres, de matériaux et d’énergie.
Biomasse sèche : le bois de feu est la plus ancienne source d’énergie. Les divers bois déchiquetés et déchets ligneux constituent la « biomasse sèche » et sont également appelés « bois-énergie ».
Biomasse humide : les déchets organiques d’origine agricole (végétaux, effluents d’élevages…), agro-alimentaire ou urbaine (déchets verts, boues d’épuration, fraction fermentescible des ordures ménagères…) constituent la « biomasse humide », qui peut être transformée en énergie ou en engrais/amendement.
Un réseau de chaleur peut être caractérisé de deux manières :
– une définition technique : une chaufferie centrale et un réseau de canalisations enterrées et isolées qui desservent plusieurs sous-stations généralement équipées d’un échangeur.
Des ensembles immobiliers HLM ou de grands équipements tertiaires (hôpitaux, lycées…) sont desservis par un réseau de canalisations enterrées ou aériennes, en raison de la dispersion des bâtiments et de l’impossibilité d’installer autant de chaudières que de bâtiments à chauffer.
– une définition juridique au sens de la loi sur la chaleur de 1980 ; Il s’agit également d’une chaufferie et d’un réseau de canalisations enterrées (cette seconde définition englobe donc la précédente) mais dans ce cas, le producteur de chaleur/exploitant de la chaufferie est juridiquement distinct des maîtres d’ouvrages (propriétaires) de l’énergie thermique qui sont nécessairement au moins deux.
Ces deux situations ont des conséquences très différentes quant au montage d’une opération, aux plans contractuel, financier, fiscal…. C’est la seconde acception (juridique) d’un réseau de chaleur avec production d’énergie thermique par une chaudière bois, associée à des chaudières fioul ou gaz en complément, qui est à prendre en compte dans le présent document.
La consommation d’énergie en Normandie en 2014 a été de 104 TWh (104 000 000 kWh), hors industries de l’énergie (raffineries principalement).
L’énergie est consommée principalement sous forme de produits pétroliers (35 %), de gaz naturel (22 %) et d’électricité (22 %). Le bois énergie représente 7 % de la consommation totale de la région.
Répartition de la consommation d'énergie par type d'énergie
La répartition par secteur fait apparaître un poids important de l’industrie, dans la consommation totale de la Normandie. Il est important de noter que cette caractéristique est une originalité de la région, par rapport aux données nationales. En fait quelques très grosses installations industrielles sont localisées le long de la Seine et sont responsables d’une grande partie (environ 2/3) de la consommation totale du secteur industriel en Normandie.
Répartition de la consommation d'énergie par type d'énergie
Si l’on exclut ces installations le long de l’axe Seine, le bilan s’aligne avec la situation moyenne des territoires français : un poids très important des bâtiments (résidentiel + tertiaire), à hauteur de XXX % des consommations, suivi par le transport routier à hauteur de YYY %, l’industrie hors axe Seine et l’agriculture représentant…
> Des données complémentaires sont disponibles sur le site de l’observatoire ORECAN